De Sydney à Brisbane

Nous devons maintenant nous rendre à Brisbane afin de mettre Jimmy à notre nom. Charles, qui nous avait aidé à Sydney, a déjà fait son tour d’Australie et connaît très bien la côte est. Nous le prenons donc en «lift» (voir lexique) ; il nous aidera à trouver de bons spots et s’arrêtera à Byron Bay, en chemin. Plus de douze heures de route que nous répartirons sur cinq jours !

Première étape à Port Macquarie. On y trouve principalement des surfeurs qui vont et viennent entre les plages de la ville, au gré des vagues. Nous nous arrêtons pour une balade le long de la mer, montons sur une colline et apercevons nos premiers kangourous ! Bien que sauvages ils ne semblent pas gênés par notre présence, c’est plutôt nous qui faisons attention à ne pas trop les déranger… Aurélie, toute contente, en profite pour ramasser plein de jolis coquillages colorés !
Nous dînons à côté d’une autre plage, sous la pluie, et repartons le lendemain matin pour l’hôpital des koalas, à deux kilomètres de là. Ce site est entièrement géré par des bénévoles, et fonctionne exclusivement grâce aux dons. Les animaux recueillis sont victimes des feux de forêt, des chiens et chats, et le plus souvent de l’homme à cause de la déforestation. Une fois rétablis, ils sont progressivement remis en liberté. Nous ne pouvons pas vraiment les approcher (ils vivent à la cime des arbres) mais nous prenons tant bien que mal quelques photos, en attendant d’en croiser d’autres.
 
En fin de journée nous arrivons à Ballina. Nous y resterons aussi le lendemain car un peu de bricolage s’impose. Nous n’avons pas beaucoup de place dans le van et il pleut presque tous les jours, y compris aujourd’hui. Gentiment, le personnel du Bunnings (voir lexique) accepte que nous nous abritions devant chez eux pour découper le lit et le transformer en canapé. Charles et Guillaume travaillent ainsi toute la matinée, devant le regard amusé des passants ! Enfin nous avons de l’espace. Une fois les travaux finis, le van est dans un bazar pas possible. Nous allons pouvoir vendre une bonne partie du matériel de camping.

Nous passons notre troisième nuit à Lismore. Soirée barbecue : pommes de terre sautées et omelette à côté d’un parc pour enfants. Nous mangerons près du van car nous avons repéré une voiture bizarre qui tournait autour de notre véhicule. Pas question de prendre le risque de se faire piquer nos affaires ! Il fait froid et humide et nous n’avons qu’une envie, nous blottir sous la couette ! Malheureusement, le temps, aussi pluvieux que la veille, oblige Charles à dormir lui aussi dans le van…

Petit passage à Nimbin pour notre quatrième journée. C’est une cité hippie au milieu des montagnes. Cet endroit est atypique, à voir, mais pas rassurant quand on y voit le nombre de drogués qui y vivent. Nous ne restons pas bien longtemps et reprenons la route, malgré les intempéries qui ont grossi les rivières. En effet, celles-ci passent au dessus des routes, nous forçant, à trois reprises, à vérifier le niveau de l’eau et la force du courant avant de s’y engager. Que d’aventures ! Mais ça ne s’arrêtera pas là… Quelques kilomètres plus tard, en arrivant sur le parking du Coles (voir lexique) de Byron Bay, une odeur de caoutchouc brûlé et une fumée blanchâtre nous forcent à arrêter Jimmy. Paniqués, nous sortons du véhicule enfumé pour demander de l’aide. C’est un dépanneur qui nous remorquera, moyennant finance, pour faire le demi-kilomètre qui nous sépare du garage. Finalement, ce n’est que la climatisation qui a rendu l’âme : il n’y a qu’un coup de cutter à donner dans une courroie, bref, en cinq minutes nous sommes repartis, énervés mais soulagés ! Le lendemain, après quelques promenades dans la ville et le long de ses plages, nous quittons Charles et poursuivons notre chemin.
Dernière journée de route avec un passage à Tweed Heads, puis Surfer Paradize où nous nous baladons mais ne nous attardons pas. Nous apprécions ses boutiques et prenons quelques photos de ses bancs mythiques : en forme de surf !
Ca y est, nous sommes à Brisbane ! Nous mettons deux jours à faire les papiers car, à notre surprise, nous devons repasser le «Safety Certificate» (un bref contrôle technique), chose que les vendeurs s’étaient bien gardés de nous dire…
Nous passons également au «cash converters» (voir lexique) afin de vendre les objets superflus découverts à nos heures de bricolage : une tente, une tonnelle, une grande table dépliante, un ventilateur, un radiateur, une lampe de chevet, des jerricans, des lits de camps etc.
Voilà, après une bonne soirée de rangement, notre Jimmy a une autre gueule !

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